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Mairie Criquebeuf-Sur-Seine

L’histoire

CRIQUEBEUF SUR SEINE : UN CADRE DE VIE AGRÉABLE ET DYNAMIQUE

Criquebeuf-sur-Seine est une commune située dans le département de l’Eure (région de Haute-Normandie). La ville de Criquebeuf-sur-Seine fait partie de la Communauté d’agglomération Seine-Eure (CASE), du canton de Pont-de-l’Arche et de l’arrondissement des Andelys. Criquebeuf-sur-Seine porte le code Insee 27188 et est associée au code postal 27340.

La superficie est de 14,8 km² et la densité de 100 hab. / km².

Les habitants de Criquebeuf-sur-Seine s’appellent les Criquebeuviens.

Histogramme de l’évolution démographique

Au carrefour de la Seine et de l’axe Evreux-Rouen, desservie par un échangeur gratuit avec l’autoroute A 13, la commune est reliée à la Seine-Maritime, ce qui a favorisé l’implantation d’industrie modernes et de PME dynamique.  

Depuis 1998, un groupe scolaire accueille 198 enfants de la commune.

Enfin, les amateurs de nature et de calme se partageront les promenades en forêt de Bord ou les parties de pêche sur les rives de l’Eure. 

Tombées du ciel ?

On trouve quantité de pierres sculptées ou gravées sur certaines maisons de la commune, en particulier sur le hameau de Quatre-Age (jadis Catheraige). Elles ne sont le produit d’aucun miracle mais proviennent de l’abbaye de Bonport qui servit, durant de nombreuses années, de véritable “carrière”. 

Vie associative​

Une dizaine d’associations animent la vie communale : Aéromodélisme, Football, Club de Tir, Gymnastique, Société de chasse, Confrérie de Charité, Club de l’Amitié, Comité des Fêtes, Bibliothèque pour tous, Association Ti’Toine, ……… 

Vie économique​

En plus des commerces et artisans, c’est une bonne vingtaine d’entreprises que compte la commune. Leurs principales activités concernent le bois, le transport, le routage, les véhicules, la construction, la métallurgie… sans oublier bien sûr les maraîchers et les carrières. 

Si l’origine de la commune remonte à la conquête romaine, le village ayant été traversé par une voie romaine reliant Rouen à Evreux, Criquebeuf tiendrait son nom du Scandinave kirke (église) et boe (village).  

A l’origine, des populations celtes installées plus au sud, vers le triège du Catelier, la Seine couvrant à cette époque une partie des champs s’étendant entre le bourg actuel et la route départementale.  

Un Norvégien duc et prince.  

Au XIe siècle, le territoire de Criquebeuf appartenait pour partie au seigneur Stigaud, compagnon d’armes de Rollon (duc et prince de Normandie), les terres étant toutefois sous le contrôle des ducs de Normandie. A la fondation de l’abbaye de Bonport, Richard-Cœur-de-Lion les donna aux religieux de ce monastère. 

Le fief de Criquebeuf connut divers seigneurs : les Feuguerolles au XIIIe siècle, la famille d’Harcourt au XVe siècle puis celle de Lorraine-Elbeuf de la fin du XVe siècle à la Révolution. L’église primitive du village aurait été bâtie sur les ruines d’un temple païen. Détruite par les pirates normands, elle fut reconstruite sous Rollon.  

La troisième construction, de style gothique, débuta à la fin du XIIe siècle. La nef, les bas côtés et le chœur furent construits en 1874, tour et clocher offrants seuls désormais un intérêt  historique.  

Il existait deux catégories de paysans : les propriétaires, dits laboureurs, et les paysans sans terre, les plus pauvres ; ceux-là furent les premiers à partir travailler dans l’industrie naissante des villes voisines.  

Récolte importante, l’osier sert à la confection d’emballage ; l’agriculture vivrière produit fèves et pois au printemps et navets et carottes à l’automne. Nombreux sont les paysans qui vont aux aurores, en voitures attelées, vendre leurs légumes dans les rues de Rouen, puis place du Vieux Marché, lieu du supplice de Jeanne d’Arc.  

L’expansion du textile

Cette période connaît une expansion de l’industrie, en particulier la création de manufactures textiles. Une culture de plantes tinctoriales, dont la gaude de couleur jaune, sert à colorer laine et coton pour les draps d’Elbeuf et les cotonnières de Rouen. Après 1870, des usines chimiques sont créées et la fabrication d’engrais permet une amélioration des rendements, provocant un nouvel exode rural.  

Criquebeuf, comme d’autres villages, a connu les malheurs de la seconde guerre mondiale et, chaque année, la messe des Otages évoque le souvenir du 24 août 1944 où le village avait échappé de peu au sort d’Oradour-sur-Glane : 63 otages enfermés dans l’église furet menacés d’être fusillés.  

Le développement de l’irrigation avec forages et captages en rivière aida à l’extension des productions légumières ; une trentaine d’exploitations se partagent le territoire avec les carrières.  

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